Il existe différentes planètes. Il y a celle de nos ainés : la génération Y et la nôtre la génération Z. Nous sommes nés après 1995 dans un contexte économique et social favorable en France. Accueillis comme des petits oiseaux, qui tweetent aujourd’hui toute la journée, nous baignons dans un monde connecté à Internet en comprenant à quel point cela l’a changé. Nous sommes des « digital natives » purs et durs pour certains, légers pour d’autres et une infinité ne succombe pas aux appâts du net.
L’ubiquité et la vitesse
Nous sommes tout à la fois et c’est cette multi-appartenance déconcertante pour les autres générations qui façonne notre identité. Nous avons le désir d’ubiquité et l’assumons. Nos caprices nous hantent à travers nos envies de technologies et nos innovations en la matière. Une étude américaine récente montre que 90% des 18-29 dorment avec leur téléphone portable proche d’eux. C’est bien pour cela que nous sommes sur différents réseaux sociaux. Nous allons toujours plus vite. Passer d’un réseau à un autre se fait sans retard. Top 3 : Facebook, Twitter et Snapchat, le réseau prisé du moment. La différence ? Il est possible de mettre une limite à ses publications. Tout va de plus en plus vite. Pour enjoliver, ou non ses snaps, on peut dessiner dessus. Snapchat a introduit une toute nouvelle fonctionnalité qui permet de rejouer un Snap reçu dans les dernières 24 heures. Vous ne pouvez l’utiliser que tous les 24 heures et vous ne pouvez visualiser que le dernier Snap vu.
Élargir son réseau
Contrairement à ce qu’on pourrait le croire, l’usage des réseaux sociaux n’est pas narcissique. L’idée première n’est pas de se montrer mais bien de partager. Même si notre génération va plus loin que les Y en termes d’aspiration et de revendications, nous ne sommes pas à l’opposé de nos aînés mais dans la continuité. Nous sommes plutôt dans une logique transversale où l’on se sent proche de ses pairs aux quatre coins du monde. On se renseigne et on accorde plus d’importances aux informations. On voit au-delà de son cercle d’amis proches. D’où le nombre de followers que nous pouvons avoir sur Twitter. Nous pouvons parler à n’importe qui. Telle est la magie des réseaux sociaux. Vous n’êtes toujours pas persuadés de la nécessité des réseaux sociaux ? Avec les derniers événements, il est possible de rassurer ses proches et de récupérer les nouvelles des plus éloignés. Le « vous êtes en sécurité » proposé par Facebook laisse échapper un « ouf, Dieu merci il/elle est en vie » de l’amie proche et de la connaissance qui ne font plus qu’un. Un simple Retweet change la donne. La peine est partagée et réconfortée par ce petit geste qui fait la différence.
La coopération au cœur d’une société nouvelle
Par définition, le réseau est l’ensemble formé de lignes ou d’éléments qui communiquent ou s’entrecroisent. Ce sont des rencontres imprévues. Nous comprenons la puissance des réseaux sociaux une fois que les membres font connaissance pour s’unir. Les liaisons engendrent une coexistence active. Les différences sont portées et affirmées positivement. Le monde de demain se basera sur les réseaux sociaux. Il tournera autour de la coopération. De nombreuses associations coopératives naissent et apportent un travail de terrain important. Les start-up sont au goût du jour et basent beaucoup leurs produits sur la communication des réseaux sociaux. Le métier de community manager apparaît et d’autres suivent.
Finalement, comment s’en échapper ? A l’heure de la mondialisation, il n’est plus possible de se cloîtrer chez soi. Les informations sont partout véhiculées par la publicité, les médias et les réseaux sociaux. Les mots comptent et raisonnent. Il est nécessaire de faire attention à ce que l’on dit, propage, met en avant. Apprendre à s’en servir et à en tirer le meilleur est alors primordial.